En qualifiant la décision de fermeture de l'usine Ford de Blanquefort (Gironde) d"hostile et inacceptable", le président Emmanuel Macron s'est exprimé d'un ton "fort" auprès du constructeur américain.
Cette position du président intervient à la suite du refus (de Ford) pour la reprise de l'usine par l'entreprise Punch Powerglide.
Cette usine, qui emploie pas moins de 850 salariés (et 2000 personnes avec les sous-traitants), a bénéficié de nombreuses aides de l'Etat et des collectivités pour un montant total de 25 millions d'euros.
En fermant cette usine, Bruno Le Maire, le ministre de l'Economie n'a pas hésité également a parler de "trahison" puis "d'écoeurement".
Une affaire qui est loin d'être terminée puisqu'Emmanuel Macron a ajouté "qu'après un long travail pour trouver un repreneur fiable, de longues discussions avec les partenaires sociaux et élus locaux, on ne peut pas répondre de ce travail par un refus de considérer la proposition qui est faite".
Ayant bénéficié de ces aides, le Chef de l'Etat n'a pas écarté la possibilité de demander au constructeur américain, le remboursement de cet argent public.
Affaire à suivre...