Différents niveaux de conduite pour juger de l’autonomie d’un véhicule, la question de la responsabilité et de nouveaux risques à prévoir, la voiture autonome soulève de nombreuses interrogations notamment au niveau de l’assurance auto. Toutes les réponses dans notre dossier complet.
Les voitures autonomes les plus aboutis, serait capable de piloter sans qu’aucun conducteur n’ait à intervenir. Aujourd’hui, ces voitures ne sont pas commercialisables en France puisque l’Europe se base sur une classification de la conduite en 6 catégories bien distinctes (du niveau 0 au niveau 5). Mais, alors pourquoi établir de telles catégories ? Quels sont les risques qui retardent la sortie des voitures autonomes ? Existe-t-il des solutions d’assurance pour assurer des véhicules sans conducteur ? Le point complet dans ce dossier.
Des voitures plus ou moins autonomes
L’Organisation Internationale des Constructeurs Automobiles (OICA) en Europe a réfléchi à un système de classification du niveau de conduite :
Niveau 0 : La conduite est entièrement manuelle et est simplement assistée d’avertisseurs sonores.
Niveau 1 : La conduite peut être déléguée pour des comportements qui s’étendent dans le temps (régulateur de vitesse).
Niveau 2 : La conduite reste à la charge principale du conducteur, mais certaines actions peuvent être menées par la voiture (direction, parking...).
Niveau 3 : La conduite peut être entièrement déléguée à la voiture dans certaines conditions (bouchons).
Niveau 4 : La conduite est à la charge de la voiture et le conducteur n’est presque plus nécessaire. Ce dernier peut encore agir pour activer et désactiver des systèmes (parking...)
Niveau 5 : La conduite est entièrement autonome et le « conducteur » a juste à s’installer et à indiquer sa destination.
C’est à partir du niveau 3 que les problèmes juridiques commencent à apparaître puisque la question de la responsabilité se pose en cas d’incident. En effet, le conducteur n’étant plus vraiment maître de son véhicule, est-il réellement responsable durant ce laps de temps ?
Quelles sont les risques ?
Mais alors, si la voiture autonome a pour but de supprimer l’erreur humaine et avec elle de réduire le nombre d’accidents, elle ne peut les empêcher.
Certaines situations sont très dures à estimer et ce même pour des algorithmes. A tel point que la voiture autonome peut présenter certains problèmes éthiques. Effectivement, comment va réagir la voiture en cas de danger imminent ? Comment sera-t-elle capable de faire un choix entre entrer en collision avec la voiture de devant et dévier sa trajectoire pour finalement heurter un groupe de piéton sur le bas coté ? Tant de questions, aujourd’hui encore sans réponse...
De la même manière, la cybercriminalité aujourd’hui déjà présentée comme un fléau au 21ème siècle, devrait évoluer avec l’arrivée des voitures autonomes (piratage des données personnelles, vol de véhicule, détournement de la conduite...).
Il est essentiel pour les assureurs de trouver des solutions afin de protéger les humains face à ces nouveaux risques.
Qui est responsable en cas d’accident ?
La responsabilité est la notion qui pose le plus de problèmes aux yeux des gouvernements et c’est notamment ce qui explique la classification du niveau de conduite en 6 catégories.
En effet, la question principale que pose la voiture autonome est bien celle de la responsabilité. Qui est responsable ? Le conducteur, le constructeur ou le développeur du logiciel autonome ?
Mais alors deux solutions, faut-il continuer de proposer des contrats d’assurances auto individuels ou des contrats collectifs directement pour les constructeurs ? Certains acteurs sur le marché pensent que l’assurance auto devrait passer « d’un modèle B2C, à un modèle B2B ». Ils penchent donc pour la deuxième solution. Des constructeurs ont d’ailleurs déjà déclaré « assumer la responsabilité des dommages en cas d’accident impliquant une de leur voiture autonome ».
En fait, l’assurance auto va devenir un service directement lié à un véhicule et non plus à son propriétaire. L’idée est que chaque contrat sera spécifique selon le modèle et les caractéristiques du véhicule pour mieux s’adapter aux besoins des consommateurs.
Les premières offres pour les véhicules autonomes
Bien que seuls les véhicules avec un niveau de conduite autonome de 2 au maximum soient autorisés sur le marché français, les premières offres d’assurance font leur apparition.
Toujours en B2C (d’un assureur à un particulier), des compagnies d’assurances on lancer des offres renforcées notamment contre la cybercriminalité. En permettant une dématérialisation de la reconnaissance d’un vol, ces offres s’adaptent aux nouveaux systèmes embarqués et facilitent le remboursement. De la même manière, des assureurs proposent propose une « protection juridique automobile » pour permettre la reconnaissance du piratage informatique et de la cybercriminalité. Pour en savoir plus sur les différentes offres d’assurance pour les voitures autonomes, renseignez-vous directement auprès de professionnels du secteur (https://bonne-assurance.com/automobile/).
Bien conscient de la diminution drastique du nombre d’accidents que permettent les voitures autonomes, les assureurs proposent des réductions sur les primes d’assurance auto pour les souscripteurs à ce type de contrat.
L’assurance auto ne va pas changer du jour au lendemain son mode de fonctionnement, mais elle commence déjà à évoluer au fil du temps.
Médiagraphie de l’article :
- https://www.futura-sciences.com/tech/questions-reponses/voiture-voiture-autonome-sera-responsable-cas-accident-8411/
- http://bfmbusiness.bfmtv.com/entreprise/voiture-autonome-et-si-demain-vous-n-aviez-plus-d-assurance-auto-1338588.html
- https://www.journaldunet.com/economie/finance/1207796-assurance-qui-prendra-le-virage-de-la-voiture-autonome-a-temps/